Dans mon rêve...

Caroline & Elena

Je devais bien l'avouer, en ce moment précis, je me sentais très faible et fragile. En même temps, je me faisais à moitié vider par Niklaus. Les seuls occupations qu'offre ma situation, c'est les tourments de mes souvenirs. Je frottais la paume de ma main droite sur le sol dur et froid. Une fine couche de pierre blanche se mettait sur ma peau plus pâle qu'à l'ordinaire. Je soupirais, en fermant à moitié les yeux. J'observais le sol, il était gris et d'une tristesse étouffante. Presque malgré moi, mes yeux se fermèrent tout seul, sans que je fasse quoi que se soit je m'étais déjà endormit. Ou plutôt, je m'étais comme évanouit. M'évadant comme presque toujours de cette torture. Je me demandais bien comment je ferais pour m'en sortir vivant d'ici. Est-ce que j'en aurais la force ? Je devais pourtant me montrer forte, je savais parfaitement que Caroline elle aurait tenu bon. Mon amie, ma meilleure amie, avait toujours été parfaite. Mais maintenant, ce n'était qu'un lointain souvenir. Tout ce que je pouvais savoir, ou en être sûr, c'est que Stefan l'avait libéré en faisant un échange avec moi-même. Je soupirais, c'était de la faute de Stefan, mais si Caroline ne s'était pas fait enlevé, je ne me serais jamais retrouver dans cette état et dans cette situation. Au bout d'un moment, je finis par abandonner mon corps physique, m'abandonnant dans un rêve, ou un cauchemar. Allait savoir. Le soleil était haut dans le ciel, m'aveuglant à moitié. Je me retenais sur les rebords du pont. Le pont Wickery, un lieu signifiant beaucoup de chose à mes yeux. Ce pont avait connu la mort de mes parents adoptifs. Stefan m'avait sauvé de la noyade. Stefan... Il m'avait abandonné au main de Katerina et de Klaus. Comment il avait pu faire ça ? Il devait forcément avoir de bonnes raisons ? Peut-être qu'il avait d'autres raisons que juste le fait de vouloir sauver Caroline ? Il n'était pas idiot, il savait qu'elle était ma meilleure amie... Mais il avait détruit tout ça. Notre amitié, mais aussi celle que j'avais pour Caroline. Comment elle avait pu le suivre ? Je n'en savais rien, et je ne le saurais probablement jamais. Il faudrait qu'ils me sauvent, mais pour ça, il faudrait déjà qu'ils s'intéresse un minimum à ma vie. Je pouvais sentir une douce odeur dans l'air, c'était de la lavande. Je fermais les yeux, et des larmes coulèrent d'elle-même de mes yeux. J'avais l'impression de revivre l'accident et la perte de mes parents. J'entendais encore leur cris quand nous étions tombé par cette nuit pluvieuse... Je ne pourrais jamais leur dire combien je les aime et combien il me manque. Soudain une douce voix féminine se fit entendre. La voix de ma mère, je me retournais abasourdit par cette rencontre. C'était bien elle, ma mère, elle m'affichait un grand sourire. Me touchant la joue, elle m'affirma être fier de moi, et que je devais tenir bon. Je souris en l'observant, mais la douleur étant trop forte pour moi, je finis par lui dire... Mais c'est si dur. Tu sais... D'être continuellement affaiblit, d'être torturer et surtout... Cette trahison que je ressens en moi. Maman, comment puis-je survivre à tout ça ? Elle pencha sa tête brune sur le côté, m'observant avec ses beaux yeux. Elle finit par me dire que j'y arriverais. Que je m'en sortirais vivante de tout cela. Puis, ma mère disparut, me laissant un grand vide en moi. Je tomba sur mes genoux, me pliant en deux sous la douleur. Je pleurais à chaude larme. Et pour tout dire, je ne savais pas comment faire pour réussir... Je soupirais, le soleil avait disparue, la pluie battait son plein. Je me releva, tremper jusqu'aux os. Frigorifier, je croisais les bras sur mon torse. Je recula jusqu'au moment où je toucha le bord dur du pont... Regardant droit devant moi. J'étais surprise de voir Caroline Forbes ici. Elle ne pouvais pas être ici, ce n'était pas possible ! Pourtant, elle était là, devant moi. Je ne pouvais pas le nier en bloc. Je fermais les yeux, mes larmes étaient caché par la pluie. Au moins, c'était déjà ça de gagner. Caroline ne pourra pas voir ma peine. Le pire c'était que je pouvais la voir. Il ne manquait plus qu'elle pour rajoutait de malheur dans mon désespoir. Déjà que j'étais pas dans les meilleures de mes formes, si en plus je la vois ici... De là où je me trouvais, je pu voir avec une immense surprise qu'elle semblait satisfaite au vu de son sourire. Je m'approchais d'elle, d'un très incertain. Je me stoppai à quelques mètres d'elle, mais j'avais déjà l'impression d'être trop proche. Je finis par lui demander, d'un ton presque assez sûre pour être convainquant. Tu me veux quoi ? Que fais-tu ici ? J'avais une grosse boule dans ma gorge tendis que je lui parlais. Je l'observais, c'était bien elle que je voyais, mais pourquoi elle ? J'aurais très bien pu voir Katerina, après tout je la vois souvent dans ma prison, cette prison qui semblait être mon cauchemar personnel. L'eau sous le pont battait plus fort, je pouvais presque le sentir. La lavande avait disparue, mon chagrin aussi. Il ne restait plus qu'une chose, la haine, la souffrance et tout les mauvais côtés de l'humanité. J'étais humaine, et je devais donc assumer tout ce que cela impliquer... J'avais envie de crier sur Caroline, de tellement crier fort qu'elle ne s'en remettrait jamais. Mais en même temps, je ne voulais pas lui faire du mal. Quel ironie, Stefan l'a sauvé en me jetant aux bras de Klaus, mais moi je ne peux pas en vouloir à Caroline Forbes ? Que suis-je bête, si je n'arrive pas à le lui en vouloir, c'est que j'ai un gros problème. Daman ne lui aurait jamais pardonner, je me demandais d'ailleurs ce qu'il avait pu faire pour ce venger de la trahison qu'avait fait son frère envers moi-même... J’espérais seulement qu'il n'est pas fait de mal à des innocents. La pluie, froide et maussade, cette même pluie qui rendait le paysage si moche. Déjà que je n'aimais pas ce pont-ci... J'observais Caroline, m'attendant qu'à tout moment, cette belle blonde qui disait être mon amie. Même ma meilleure amie, répondent à mes questions. Je n'étais pas forcément consciente que cette "retrouvaille" n'était qu'un rêve imaginer par mon propre cerveau. En même temps, les détails étaient là. Je me souvenais parfaitement du pont et de Caroline. Ainsi que de ma belle mère. Je me retournai, pour voir si j'allais pouvoir la voir une dernière fois. Mais non, je ne pu voir personne, ni la pauvre Jenna, ni mon père, ni même ma mère. Un jour je les rejoindrais, mais en attendant j'ai encore des tas de chose à vivre, j'en suis certaine... Du moins, j'en quasiment sûre à quatre-vingt dix-sept pour cent. J'avais quand même des craintes, et si je restais coincé dans l'Autre Côté ? Après tout, étant une double mortel, je suis un être surnaturel au même titre qu'un vampire ou un loup-garou. Malgré tout ce que je pourrais faire pour m'en cacher, je ne peux pas totalement l'ignorer., c'est quasi impossible que je le fasse vu que ça ne dépend pas de moi.

Dans mon rêve...

Caroline & Elena

Il pleuvait des cordes, et à cause de cela je me retrouvais tremper, mouiller des pieds à la tête. J'observai l'habit que j'avais, c'était un habit agréable, une texture que j'appréciais divinement bien. J'observai donc Caroline, ne sachant nullement qu'elle n'était qu'une vision de mon imagination. Elle me reprochait de ne pas l'avoir sauver. Je fronçai des sourcils, je détestais sa façon de me retourner le reproche. Bas croiser sur mon torse, je m'approchais plus près d'elle. Je fus tout de même surprise par sa grande tirade. Je pencha ma tête vers la droite, l'observant attentivement. Je finis par répondre, lui dire tout ses quatre vérités. Il le fallait. C'était peut-être ma seule chance de le lui dire en face. Et je comptais bien en profiter pour le lui dire. Je comptais bien qu'elle m'écoute. En tout cas, son petit sourire satisfait me saouler, et elle allait bien entendre ce que j'allais lui dire à cette amie qui disait être ma meilleure amie. Tu veux que je te le dise ? Jamais, ô grand jamais, Bonnie n'aurait laissait Stefan m'échanger pour la sauver elle. Tu te dit être mon amie ? Même... Ma meilleure amie ? Pourtant tu lui as permis de m'échanger pour te sauver toi ! Contrairement à toi, jamais je ne l'aurais permis, ni toléré que Stefan puisse échange l'une de mes meilleures amies pour me sauver moi. Et vois-tu ? Bizarrement, je sais combien Stefan m'aurait écouté. Je sais qu'il n'aurait jamais fait ce genre de chose avant. Je pris une grande respiration d'air dans mes poumons, levant les yeux en l'air. J'avais la gorge noué, comme le jour de l'enterrement de mes parents adoptif. C'était un sentiment fort et triste en même temps que j'éprouvais en cette instant même. Je détestais sa façon de parler, je détestais lui faire du mal. Je n'aimais et je n'aimerais surement jamais dire des choses qui pourraient vexer la personne a qui ça s'adresse. Mais c'était comme si on m'avait mit du sérum de vérité, je ne pouvais dire que ce que je pensais au fond de moi. Des paroles qui échappaient à la raison, car jamais avant j'aurais pu dire ce genre de chose... Je pointa un doigt accusateur vers Caroline. Fronçant des sourcils, m'avançant d'un pas déterminé vers elle, je finis par lui dire, d'un ton où se mêlaient la haine et la douleur d'une horrible trahison. Trahison que je n'aurais jamais provoquer ou fait contrairement à certaines personnes de mon entourage proche. Depuis que Stefan est avec toi, depuis que vous formez un couple. Il a bien changé. Sache qu'il n'avait été comme ça. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais je ne pense pas que cela va durer. Comment aurait-il pu m'échanger pour te sauver ? Sache qu'il respect l'avis de sa petite amie. Avec moi, il n'aurait jamais, ô grand jamais, donner la vie de l'une de mes meilleures amies pour me sauver moi. Alors ne soit pas étonner que je t'en veuille. Toute cette histoire n'aurait jamais du avoir lieu. Je voulais te sauver. Nous voulions tous te sauver. Mais nous aurions pu trouver une autre solution, j'en suis certaine. Alors pourquoi c'est moi qui me fait torturer ? Hein ? Pourquoi ? On se le demande ! Et bien moi je vais te le dire. Je pouvais sentir nettement la pluie battre l'air plus fortement. Nous pouvions entendre au loin un énorme vacarme, produit par le vent lui même. Un vent assez puissant, aussi puissant que ma colère trop longtemps rester de côté en moi. Trop longtemps enfermer dans mon coeur... Je soupirais de haine, je ne pouvais plus m'en empêchait, je devais lui dire la vérité. Je continua donc ma tirade. J'avais depuis longtemps baisser mes mains, les serrant pour contenir ne serait-ce qu'un petit peu ma colère. Stefan m'a jeté en pâture à Klaus et à Katerina. Tout ça pour sauver sa bien aimée ? Tu ne trouve pas qu'il y a un problème ? Moi si. Voyons voir... Quel serait le problème selon la grande et parfaite Caroline ? Qu'est-ce qui prouverait que Stefan n'a pas juste suivit tes directives ? Toi qui veut tout contrôler, jusqu'au dernier détail ? Hein ? Tu peu me le dire, nous sommes entre amie après tout ! Alors ? Qu'est-ce qui aurait pu changer dans la vie de Stefan avant qu'il m'enlève et qu'il m'échange pour sauver la personne de son coeur ? Je savais parfaitement que tout ce que j'avais dit jusqu'ici n'avait jamais été aussi méchant. Mais là, j'en avais besoin. J'avais comme la sensation que je pouvais presque tout me permettre. Alors j'attendis sa réponse, en croisant mes bras et en levant la tête vers la blonde. Cette fille que j'ai toujours connu et que je considère encore comme une amie. Je soupirais, je devais être bien stupide pour croire que je pouvais compté sur son amitié. Que notre lien était incassable, indestructible. Je devais surement être bien niaise. Mais le pire, c'est qu'elle, elle devait bien en rire derrière mon dos. Elle devait bien se moquer de la pauvre petite orpheline que je suis ? J'attendis donc sa nouvelle tirade, je ne m'attendais surement pas à un silence. Fronçant des sourcils, j'attendis que Caroline Forbes me réponde. Je savais parfaitement que j'ai du lui faire mal, mais c'était plus fort que moi. Ce n'était pas comme si on m'avait manipuler. Non, si on m'avait hypnotiser pour que j'aille ici, sur ce pont me rappelant tant de souvent atroce, je ne me dirais pas tant de chose ! Je songerais seulement à faire ce que je dois faire. Ce que la personne m'ayant manipuler m'avait demander de faire. Mais ce n'était pas de la manipulation, c'était de la haine. Cette haine que j'éprouvais pour Caroline, n'avait rien de surnaturel. Après tout, il est parfaitement normal et compréhensible que j'en veuille à cette amie qui m'avait trahi, non ? Et bien, c'était le cas, et j'étais déterminée à lui faire comprendre combien elle me dégoutait, combien je l'a détesté...