Sujet: Sorry, we're closed - Hayley Ven 20 Mai - 13:03
Sorry, we're closed
Hayley&Collin
Début d’après-midi, journée assez fraiche, le temps assez maussade. J’étais bien heureux d’avoir un travail au chaud. C’est assez gratifiant d’avoir un travail, même si je squatte une chambre d’hôtel, mais la préparation de salle, avant le début de la soirée, c’est d’un ennui. Laver le sol, les tables, préparés les verres, le bar. Check l’arrière salle pour être sur du stock, appeler les fournisseurs… Je ne dis pas que je n’aime pas mon travail, juste, cette partie-là non. A dire vrai, j’aimerais un autre travail. Ici, je côtoie des tas de personnes, des gars bourru, des femmes nymphos qui me draguent ouvertement, des cas sociaux, des dépressifs… Tout type de personne qui pense qu’ils sont le centre du monde, qui croient tellement chose et surtout, qui pensent que le barman est là pour écouter. Je ne dis rien, c’est un tort, je ne dis jamais le contraire, sauf quand c’est d’un ennui mortel où juste quand je m’en contre-fiche totalement. L’idée de refaire encore une soirée avec des poivrots me gonflent à l’avance, pourtant, je n’ai pas d’argent, pas de famille, alors il faut prendre son mal en patience. Il y a un certain avantage à être barman et loup. Je peux calmer rapidement les futures bagarres, mais surtout, ça m’apprend à me calmer. Je ne sais pas si je peux me transformer en dehors de la pleine lune, mais je ne veux pas tenter le diable, ni tuer quelqu’un d’autre. A chaque pleine lune, je me cache toujours derrière le bar, dans un vieux taudis, une ancienne place où l’on mettait je ne sais quoi qui me sert à m’attacher, solidement, pour ne tuer personne. C’est sûr que c’est dangereux, car je reste en ville, mais je ne peux pas faire ça dans ma chambre, je risquerais la vie de trop de monde, alors, comme pour le travail, je prends mon mal en patience. Avant que la porte ne s’ouvre, j’avais senti une odeur bien particulière. Comme celle de mon père biologique. Une fois ouverte, je ne pus réprimer un soupire. Nous étions fermés, pourquoi venait-on user de ma patience bien avant l’ouverture ? - On est fermés. Je tournais mon regard vers la personne après avoir parlé. Je ne montrais aucune émotion, même si revoir Hayley me faisait plaisir. Je retournais à la préparation de mon bar, lui tournant le dos, pour ne rien montrer. - En plus, ce n’est pas le Mystic ici, tu t’es trompé de bar. Une pic assez facile, mais qui pourtant été vrai. Nous étions en concurrence car nous travaillions pour deux bar bien différents, pourtant, nous avions quelque chose qui nous lier. Nous aimions le corps de l’autre. Une rencontre, avant que je n’apprenne que j’étais un loup et c’est à ce moment, en y réfléchissant, que je compris. Elle était comme moi. Etonné, je ne dis rien, ne parla pas de ce que je pouvais penser, si elle était vraiment comme moi, elle le sentirait, elle aussi. Hayley est une personne appréciable, avec qui je passe de bon moment, néanmoins, nous ne sommes pas ensemble, car ni elle, ni moi ne voulons se poser. Nous ne nous sommes jamais posé la question, parce qu’elle n’avait pas lieu d’être posé. Je ne sais pas si j’ai des sentiments pour elle, autre que l’affection de son corps. Elle est mystérieuse, elle cache quelque chose, elle est parfois sur la défensive, mais lorsqu’elle sourit, c’est un plaisir d’être à la première loge. - Tu es là pour quelques choses de particulier ? Non pas que j’étais froid, mais je voulais savoir ce qu’elle faisait là. Je suis quelqu’un qui ne passe pas par quatre chemins pour parler, c’est un défaut autant qu’une qualité. Je voulais savoir ce qu’elle faisait ici, comme ça, elle partirait plus vite. J’ai envie qu’elle soit près de moi, mais parfois, comme tout à chacun, on a besoin d’être seul.
Son petit air frustré quand je lui parlai, me fit presque sourire. J’aimais son tempérament de feu. Sa voix… Lorsqu’elle me parla, pour me dire qu’elle était ici, pour moi, pour me voir, me fit échapper un sourire rapide, sans pour autant lui montrer. Je ne voulais pas, même envers elle, montrait ce que je ressentais. A vrai dire, ça me toucha. C’était comme si sa chaleur m’enveloppait, pourtant, je n’en montrais rien. A quoi bon ? Pourtant, alors que je tentais de résister, tout en continuant à laver mon bar, sa voix résonna dans mes oreilles. Prendre des nouvelles ? Rattraper le temps perdu ? Je haussais les épaules. Que pouvais-je faire ? Que pouvais-je dire ? Elle m’avait rencontré à une époque, où j’étais heureux. Je n’étais plus le même. Ma mère m’avait annoncé son infidélité à mon père, m’apprenant par la même que mon père n’était pas mon père. Que j’avais fuis mon chez moi, ma maison, mes souvenirs. Qu’avant de partir, mon père m’appris que j’étais un loup, que je lui avais ri au nez et qu’en arrivant ici, j’avais tué un homme et prit sa place ? Et puis, en parlant de place, comment elle m’avait retrouvé ? Je ne tournais pas le regard vers elle, la voir me donner envie de lui sauter dessus. Littéralement. - Tu m’as retrouvé comment ? Je l’entendis prendre un siège et elle me demanda, si je voulais qu’elle parte ou non. Après m’avoir dit qu’elle était là, ici, à cet instant, pour me voir, moi, pour moi. Comment je pouvais lui dire de partir ? Néanmoins, cette fierté typiquement masculine m’en empêché. Je pris deux verres où je servis du bourbon. Dans le temps, elle aimait ça. Je pris donc ces verres, la bouteille, faire le tour du comptoir pour m’assoir à ses côtés. C’était plus pratique et je pouvais l’admirer un peu plus. C’est en étant à côté d’elle que je sentis son odeur, c’était différent. Depuis que j’étais loup, je ressentais les choses différemment et elle, elle me semblait différente aussi. Je servis donc les verres et lui tint à le sien. Avant de boire, ma main se leva, lentement pour venir remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Mon regard se planta dans le sien, mon visage se rapprocha du sien, à quelques centimètres. Sa respiration me caressait la peau, je sentais la douceur et la chaleur de sa peau sous ma main. Mon doigt caressait sa joue. C’était tendre. Je me levais, petit à petit pour me rapprocher. Nos lèvres à quelques millimètres à présent, nos regards se croisaient et je ne pouvais me dégager d’elle. Tendrement mes lèvres se posèrent sur les siennes, puis après quelques, se baiser se fit plus passionnés, plus fort. Ma langue força le passage pour commencer à jouer avec la sienne. Elle m’avait manqué, je le ressentais maintenant. Après quelques instants de baiser passionnés, le baiser s’interrompit. Je posais mon front sur le sien, avec un très léger sourire. - Salut. Je préférais ce genre de salutations avec elle. Je me reposais sur mon siège et portais le verre à mes lèvres. Sans plus de commentaires, sans plus de fioritures.
Je l’écoutais me parler et je dois dire que ça me fit plaisir d’entendre ça. On s’entendais bien tous les deux, on avait bien profité du corps de l’autre. C’était une relation assez simple entre nous. Du sexe, pas de questions, pas d’attache. Je n’allais pas répondre, j’étais bien trop pressé d’être près d’elle. Pas de sentiment ne veut pas dire que l’on ne peut pas apprécier l’autre personne. En face de moi, se tenait une femme d’un caractère fort, qui n’a besoin de personne, qui est aussi sûre d’elle qu’elle est belle. Je pouvais sentir son cœur pendant le baiser, je pouvais sentir qu’elle me rendait mon baiser et j’aimais ça. Il y avait toujours cette petite attraction entre nous deux. Son sourire illumina son visage et je ne pus que le lui rendre quand elle me demanda, en jouant avec moi, si elle m’avait manqué, ne serait-ce qu’un peu. Elle me regarda en coin, elle pouvait voir que je la détaillais de haut en bas. Ma langue passa sur mes lèvres tandis que je ne perdrais pas une goutte de son corps. Elle voulait jouer ? J’allais lui répondre. Mon regard voulait tout dire, elle pouvait le lire dans mes yeux. Aussitôt, rapidement, j’enlevais mon t-shirt et me lançais sur elle. Je la pris dans mes bras, mes lèvres allant chercher les siennes. Une main dans son dos pour la tenir fermement contre moi, l’autre qui, glissa se sa joue à son bras, tout en descendant sur ses côtes. C’était un baiser plus fougueux que tout à l’heure. J’allais lui répondre avec un fait simple, mon envie d’elle. Je la pressais contre moi, si bien qu’elle pouvait sentir, à travers mon jean que oui, elle m’avait manqué. Ma main glissa sous son vêtement et alla directement sur sa poitrine. Je n’irais pas faire dans la dentelle, pas avec elle. Je me sentais attiré par elle, comme un aimant. Ma langue jouait avec la sienne, et j’avais tellement chaud. Elle me rend fou. Je relâche sa bouche et pose mon front contre le sien. - Ca répond à ta question ? Sans attendre sa réponse, je lui enlève son haut et la colle encore contre moi. Son corps bouillant contre le mien me donne encore plus envie d’elle. J’ai envie de la croquer, j’ai envie de ne faire qu’un avec celle qui me fait vibrer à l’instant. Je revois nos moments ensemble, avant. Parfois, je me dis qu’une bonne discussion, ça nous aurait rapproché un peu plus. Je reviens vers ses lèvres, mais sans y apposer les miennes. Je joue avec nos souffles, puis mes lèvres vont se poser sur sa nuque. Je la mordille, je passe ma langue dessus. Le gout sucré de sa peau m’enivre. Elle sait ce qu’il va se passer et je la connais assez pour ne pas me reculer, elle le veut. Elle en a toujours voulu avec moi. C’était notre relation, juste du sexe.Parfois ça a du bon d’être sur la même longueur d’onde.
Sujet: Re: Sorry, we're closed - Hayley Mer 29 Juin - 13:21
Sorry, we're closed
Hayley&Collin
Je vois dans son regard la même envie qui m’anime. La douceur de sa peau, cette odeur délicate, nié qu’elle m’avait manqué, je ne pouvais pas. Peu de filles me font cet effet, elle est l’une des seules pour ne pas dire l’unique. Elle se laissa totalement faire, un pantin entre mes doigts experts. Doigts qui glissent sur sa peau, qui jouent à la faire frissonner, à la faire sombrer et retrancher dans son envie pour qu’elle ne résiste pas, pour qu’elle se laisse complétement aller contre moi et avec moi. Il me reste quelques heures avant d’ouvrir, assez de temps pour profiter de son corps et remettre le couvert. Je pris son fessier dans mes mains, la collant totalement à moi. Elle pouvait sentir mon envie tant j’étais serrer dans mon jean. Sa voix résonna. Elle prononça mon prénom, j’avais envie qu’elle prononce autant de mots possibles, qu’elle me susurre des choses inouïes, mais pas ça. Je m’attendais à tout, sauf à entendre ce qu’elle me dit. Elle n’avait pas le droit de tout casser comme ça. Je m’écartais assez violemment d’elle, bouche entrouverte. Comment ? Pourquoi ? Etait-ce vrai ? A ces paroles je ne savais que faire, que dire, comment réagir. - Enceinte ? Je commençais à tourner sur moi-même, mains dans les cheveux, commençant à être énervé. - Enceinte ?...ENCEINTE ? Je fis les cents-pas avant de me planter devant elle, encore plus énervé. - Enceinte ?! Et tu me le dis comme ça ? Tu crois que c’était le moment ? Tu ne pouvais pas le dire avant ? Et en plus ! Tu bois de l’alcool ? Tu es réellement idiote Hayley ! Je n’en revenais pas, la saisit par les épaules pour la secouer, mais je n’arrivais pas à faire expulser ma rage. C’était Hayley. Et son bébé. Mon…bébé ? Elle était venue me voir, moi, particulièrement. Etait-ce pour me dire ça ? Que j’allais être père ? Il était hors de question ! - Ne me dis pas que c’est moi le père ! J’avais le regarde en feu, je tremblais de rage et une couleur ambré passa dans mes yeux. Il fallait que je me calme, je ne voulais pas faire un geste que je regretterais toute ma vie. Elle était aussi frivole que moi, il était impossible qu’elle n’est connu que moi justement à ce moment. Je refusais l’éventualité qu’elle soit enceinte. Nous allions coucher ensemble et elle osait me dire ça comme ça ? Je n’en revenais pas. Je me suis rassit sur le tabouret, et descendit mon verre et celui d’Hayley dans la foulée. Elle était venue me dire au revoir ? Si je n’étais pas le père, elle était venue en face, me dire que l’on ne se reverrait pas ? A cette idée, mon cœur se serra, pourtant, énervé comme j’étais, je m’en moquais.
Vous connaissez beaucoup de filles, qui retrouvent un ex, qui viennent le voir, boire un verre d’alcool, se laisse plus que toucher, excite son ex qui commence à profiter d’elle pour lui annoncer qu’elle est enceinte et qu’en plus, elle ne sait pas qui est le père ? Lorsqu’elle m’annonça qu’elle ne savait pas, en moi, mon loup gronda, ma main s’éclata contre la table la plus proche la brisant sous l’impulsion. Je m’en moquais si elle serait étonnée, choquée ou apeurée. - Tu ne sais pas ? Tu es une trainée Hayley ! Tu me dégoutes ! Ça c’est fait. Je l’avais dit et je moquais totalement de la manière dont elle pouvait le prendre. Mon regard devait lui confirmer tout le dégout que j’avais pour elle. Je ne comprenais pas son attitude. Venir ici, me chauffer pour me dire ça par la suite. La seule logique était que j’étais le père, mais si c’était le cas, elle me le dirait non ? Je m’éloignais d’elle ruminant ma haine et, rapidement, je fis demi-tour pour revenir vers elle, la prenant par les bras, avec une force hors du commun. - Je me suis lourdement trompé sur ton compte ! Je te pensais différente, mais tu n’es qu’une garce ! Je la fis se lever et l’obliger à se rendre vers la porte, les yeux hurlant de la rage qu’il ressentait. - Tu es venu ici pour me dire que tu étais une trainée ? Le message est passé, maintenant, dégage ! Casse toi d’ici, ne reviens plus jamais ! Je la lâchais, la faisant reculer de quelques pas et je retournais vers le comptoir où mon acte premier fut de déboucher une bouteille et de commencer à la boire. Je n’en revenais pas, elle était venue ici pour ça finalement ? Ou bien, elle n’avait pas prévu qu’on aille si loin, mais dans ce cas, pourquoi boire de l’alcool ? Cette fille avait toujours était une énigme, mais maintenant, l’idée de l’avoir fréquenté me donné la nausée. J’allais tirer un trait sur elle définitivement.