Je ne peux pas dire que je vais bien. En vérité, ça serait même le contraire. J’avais rencontré des personnes ici, pourtant, je me sentais seule. J’avais et ai toujours un tel sentiment de culpabilité et de peur intense.
Mes nuits ne sont toujours pas autant reposantes et j’ai l’impression que mon père, que mon géniteur à gagner. Il a réussi à me briser. L’idée de m’en sortir me parait tellement lointaine. Oui, les paroles de Damon résonnent, c’est une promesse d’espoir, sur le coup, j’étais heureuse, mais ça s’essouffle rapidement. Pourtant, je suis forte et ne désespère pas vraiment. Partir était une solution, mais pour vaincre un problème, il faut du temps et si réellement cette vie n’est pas pour moi, le monde est grand…
Le matin, très tôt, on sonna à la porte de mon nouvel appartement. C’est étonné que j’aille ouvrir, j’étais sûr que personne ne savait que je vivais ici. Etre discrète est une deuxième nature chez moi. Un jeune homme se tient devant moi avec un paquet. Après s’être assurée que j’étais bien la personne qu’il cherchait, il me laissa le paquet et me laissa, interloquée, sur le perron de la porte.
En ouvrant ce dit présent, je fus surprise de trouver une robe. Une magnifique et parfaite robe. Le tissu était d’une douceur extrême, d’une finesse sans pareil surpeuplé de petites perles délicates. J’en venais à me demander si c’était pour moi. Une carte était présente, à mon nom, aucun doute possible. Une invitation, à une soirée, le soir même, chez les « Mikaelson ». C’était un nom tout à fait inconnu pour moi. Des lettres manuscrites y étaient apposés « Rejoignez-moi. EM. ». Je supposais que le « M » était pour Mikaelson, mais le « E » me laissa dubitative. Je ne voulais pas penser, un seul instant qu’Il puisse m’inviter.
Si j’allais de surprise en surprise, je n’étais pas au bout de mes peines. Je ne sais pas vraiment ce qui me poussa à m’apprêter avec cette robe dont j’étais tombé amoureuse. Il n’y avait rien de vulgaire, d’outrageant, c’était une robe qui ne faisait que souligner mes courbes et me rendre plus belle que je ne pouvais l’être. Je passais la plus grande partie de mon après-midi à rendre honneur à ce cadeau délicat. Cette robe était et ai toujours comme une deuxième peau. Légère et comme faite pour moi.
En bas de mon appartement, une voiture m’attendait. Coup du sort pour quelqu’un qui ne sait pas du tout se repérer dans une ville. Lorsque j’arrivais devant cette bâtisse d’une beauté sans nom qui me fascina immédiatement, je pouvais entendre que je n’étais pas la première a arrivé ce qui rajouta un peu plus de nervosité à cette boule au ventre qui avait élu domicile dans mon être. J’avais un peu agit sans réfléchir, charmée par cette robe. Je me demandais maintenant, ce que je faisais là. Je n’avais ma place nulle part et l’idée de me faufiler dans une soirée où j’étais sûr de ne connaitre personne. Pourtant, c’était comme se mettre un pied aux fesses. Il fallait que je me bouge. Je prie une profonde inspiration et entré avec un sentiment de curiosité à son paroxysme.
A l’entrée, je délaissée mon manteau  et mon sac et regardais autour de moi. Cette maison était claire et quelque chose d’assez oppressant y était présent. Je regardais autour de moi, dans l’espoir de je ne sais quoi quand mon regard croisa le regard d’une personne que je ne pensais pas trouver ici. Un sourire se dessina sur mes lèvres pour éclairer mon visage.
- Damon !
J’avançais vers lui avec une démarche assurée. J’avais appris à être différente lorsque les vêtements le sont. C’est assez étranges, mais c’est aussi mon travail d’être actrice. Je devais lui montrer que j’allais bien, je ne voulais pas de question, je voulais juste…Aucune idée, mais avancer en soi, commence par faire un pas en avant. Je regardais cet homme au charme fou habillé d’un costume qui le rendait encore plus élégant qu’à l’accoutumée. A l’écart du monde, le visage un peu sombre, je ne posais, néanmoins, aucune question. Je voulais quelque chose d’assez facile ce soir et en le voyant ainsi, il m’était logique de penser que c’était lui qui m’avait ici invitée.

Je m’approche de lui, il se saisit de ma main et la baise. Je ne peux m’empêcher de sourire. Pourtant, mon sourire par un instant après en l’écoutant. Surpris de me voir aussi ? Ainsi ça n’était pas lui qui m’avait invité ? Cette robe n’était pas de lui ? L’invitation non plus ? Alors qui me voulait présente ici ? Je sens la douceur de ses lèvres sur ma peau et je ne peux m’empêcher de sourire, mais aussi de me sentir observée.
Je regarde autour de nous, personne que je ne reconnais. J’hausse les épaules et me saisit du nœud papillon de Damon pour le remettre bien droit.
- Damon, Damon, Damon… Dois-je vraiment dire que tu es parfait aujourd’hui ?
Je lui accorde un grand sourire avant de reposer mon regard sur cette maison.
- Dis-moi, tu sais où on est ? Qui sont les Mikaelson ? Une famille importante de cette ville ?
Je lui attrape le bras, gentiment, le sourire aux lèvres et je commence à marcher vers le monde.
- Je te sens nerveux, qui a-t-il Damon ? Tu veux en parler ?
Nous nous arrêtons proche de la salle de bal où j’ai l’occasion de regarder différents couples danser. C’était un spectacle assez étonnant pour moi. Ca n’était pas comme les soirées dans les bars d’Irlande où des soirées entre jeunes. C’était une soirée où tous étaient forts bien habillés où les danses étaient distinguées aussi. J’étais fasciné par ce que je voyais. J’avais eu l’occasion de faire des soirées dans ma jeune carrière mais pas à ce point, pas à ce stade et j’adorais ce que je voyais.

Klaus le grand, Klaus le magnifique, Klaus le désastreux, Klaus le dangereux au bras de sa belle Bulgare qui surplombe les invités qui arrivent chez lui. Son sourire ce fait néfaste et pourtant, il n’agit pas. Il n’a pas prévu de tout détruire ce soir, car sa belle Katerina le lui a indiquait. A présent, il n’a d’yeux que pour elle, il n’écoute qu’elle et ça énerve quelque peu sa sœur. Son frère, lui, ne comprends pas, pourtant, c’est une chance que pour les deux Mikaelson, une solution à leur problème.
Son costume sur les épaules, il s’avance en haut de l’escalier au début de la soirée. Il ne fera pas de discours, il veut juste regarder ce qu’il se passe, faire attention à tous ceux qui viendront dont ceux qui voudront Elena. Il ne craint personne, ses hybrides sont là, ses hybrides veillent aux grains. Les hybrides qu’ils voulaient, il les a et tout ça, grâce à Katerina. Elle a sauvé sa sœur, elle a sauvé Elena, elle l’a aidé pour les hybrides. C’est comme si plus rien du passé ne comptait. Elle est là, c’est tout ce qui compte. Il apprécie la soirée de ce soir, car c’est elle qui l’a voulu. Elle veut montrer qu’elle n’est plus en fuite, elle veut montrer qu’elle peut tout faire et lui, en bon Originel, il l’aidera. Il a changé, il s’en rend compte, mais s’en moque pour l’instant.
Plus bas, il observe son frère, il observe Damon qui vient d’arriver. Il est étonné de voir le frère Salvatore chez lui et se doute du pourquoi de sa venue, pourtant, il est en présence d’une humaine rousse qui lui rappelle quelque chose, sans doute est-ce dû au regard inquisiteur de son frère sur eux. Lui aussi s’inquiète du frère Salvatore ? A moins que ça ne soit pas pour Elena mais pour l’autre demoiselle qu’il s’inquiète.
Peu lui importe, ce soir, c’est une soirée et tout le monde va s’amuser. Si du grabuge il y a, Klaus saura sévir.

Damon et son visage carré et dessinait est une perle à mes yeux. Objective alors que c’est la 3eme fois que je le rencontre ? Pourtant, au-delà du baiser de notre dernière rencontre, nous sommes sur la même longueur d’onde. Une pour l’autre, car même s’il ne l’avouera que très difficilement, je vois que Damon a besoin d’aide ou de quelqu’un. Lorsqu’il m’explique qui sont les Mikaelson, je suis étonnée. Non pas qu’il me dise que c’est une famille importante aimant les fêtes, ça, des excentriques, il y en a partout, mais qu’il veuille me protéger, qu’il veille au grain m’interpelle. Suis-je en danger ? Il m’inquiète mais je ne voulais pas paraitre pour la petite chose fragile alors je hochais d’un signe de tête. Pourtant, je n’oublie rien. Cette sensation d’être observée me reprend. Je jette un rapide coup d’œil, visiblement pas au bon endroit. Je vois Damon se raidir, il n’est vraiment pas convainquant et il me ment. La raison m’est inconnu, mais il me ment et je n’aime pas ça, pas après nos discussion. Je pose ma main sur son bras et tente d’être la plus réconfortante avec mon sourire.
- Souris Damon, profites de ta soirée et laisse tes problèmes loin d’ici.
Innutile de dire que je n’ai pas idée que l’un de ses problèmes vient d’arriver et nous salue. Je me retourne vers un Elijah majestueux. Mon sourire s’agrandit sans que je ne puisse l’en empêcher, le voir ici me fait plaisir.
- Elijah ! Le plaisir est partagé.
Et même encore plus que je ne le pense… Pourtant, même si je suis contente de le voir, je me question doublement. Premièrement, pourquoi Damon parait encore plus tendu depuis que cet homme nous a rejoints ? Je lis dans leurs yeux que leur affinité n’est que bonne figure et je me sens terriblement mal à l’aise. Il y eut quelques secondes de silence frois avant que Damon ne le rompe me brisant presque le cœur au passage. Damon nous abandonne, m’abandonne. Je suis étonnée qu’il parte si rapidement. Ces deux-là se détestent donc à ce point ? Damon m’embrasse et s’éloigne sans que je puisse le retenir.
- Damon…
Je le suis du regarde, étonnée et interdite avant de me retourner vers le nouvel arrivant.
- Elijah… Vous êtes…
Merveilleux ? Magnifique ? Superbe ? A tomber ? A damner un saint ? Remarquable ? Exceptionnel ? Je pense que vous aurez compris ce que je pense. Je lui accorde un sourire franc et véritable.
- Veuillez excusez Damon… Il est… enfin…vous avez l’air de le connaitre, je pense que vous savez mieux que moi.
Nos regards se croisent et c’est à cet instant que mon esprit décide de me rappeler que quelques jours plutôt, dans un baiser avec Damon, c’était le visage de cet homme qui était venu à mon esprit. Mes joues s’empourprent comme si j’étais une enfant découvrant les plaisirs de l’amour pour la première fois.
- Je suis étonnée de vous voir. A dire vrai, je ne vous imaginez pas adepte de ce genre de soirée. Vous connaissez donc les… Mikaelson ?
Ah la naïveté a du bon ! Je le questionnais pour savoir qui, comment et pourquoi on m’avait fait parvenir cette robe, cette invitation. Voir Damon et Elijah m’avait presque fait oublier que j’étais en dehors de cet univers. Non, l’idée qu’Elijah soit ce « EM » ne m’interpelle pas et ne me vient pas à l’esprit. Elijah semble sorti d’un univers bien différent du mien. Les danses reprennent prêt de nous et je ne peux m’empêcher de voir ses danseurs profiter de la musique. C’est un spectacle bien plus ravissant que ces soirées de « jeunes » où n’est présent que tensions sexuelles et alcool. Je les regarde, rêveuse et envieuse.

La belle bulgare loin de lui, Klaus, en hauteur à l’étage ne perd pas une goutte de ses invités, scrutant et prêt à fondre sur quelqu’un pour le moindre plaisir et ce plaisir vient de se produire sous ses yeux. Amusé, il avait scruté avec attention l’ainé des frères Salvatore. N’allait pas le prendre pour un idiot, si Damon est ici, ça n’est que pour une raison, il veut la petite Gilbert. Niklaus est amusé de l’imbécilité de Damon, mais le meilleur est encore à venir. Cette rouquine arrive vers lui, ils discutent, ils profitent sous les yeux d’un autre Originel. Oh Klaus a bien vu le regard « bienveillant » d’Elijah sur la belle humaine.
- Intéressant.
Tout savoir pour s’en servir plus tard. Elijah décide de les rejoindre. Niklaus comprend, il ne fait rien. Elijah y va pour deux raisons, il s’en doute et dans les deux cas, il réussit ce qu’il voulait. Damon s’en va, Elijah a gagné la partie, il a gagné l’humaine. L’hybride originel ricane et se moque de Damon et c’est à cet instant qu’il décide d’animer un peu sa soirée morose. Oh Katerina ne sera pas ravi qu’il joue, mais il reste l’Originel que tous craignent. Rapidement, il se retrouve aux côtés du frère Salvatore, son sourire narquois sur les lèvres.
- Damon ! C’est un plaisir de te voir ici ! Comment vas Elena ? Ah non, suis-je bête, tu ne sais pas.
Klaus ricane et prends une gorgée de son verre au contenu rouge. Tous les vampires pourront sentir cette odeur de sang frais. Autant en profiter pour faire craquer le plus faibles de ses congénères.
- Je trouve ça amusant, cette situation. Elena est à moi et ton amie, Donna je crois, est aux prises d’Elijah. Tu l’as entendu, n’est-ce pas ?
Klaus rapproche son visage de celui de Damon, amusée par la situation.
- Tu l’as entendu son cœur quand elle l’a vu, n’est-ce pas ? Tu as perçu la joie dans ce petit organe quand elle a vu mon frère. Tu as perdu la partie. Une fois encore.
Niklaus sait que son frère écoute, qu’il entendu et lui fait un signe de son verre avec un sourire encore plus diabolique.
- Que crois-tu qu’il va lui faire ? Non, il ne la tuera pas, Elijah est attaché à cette fille, pourtant, il y a une inconnu à cette équation. Moi.
L’hybride éclate de rire, se moquant de la réaction de Damon, de son frère s’il perçoit ses paroles. Cette situation est cocasse et l’hybride s’en amuse profondément.

Face à lui, j’avais tellement de sensations étonnantes. L’impression de n’être rien, d’être impressionné parce qu’il dégage et pourtant, avec son regard, je sais qu’il cache quelque chose de terrifiant et pourtant, je me sens bien et je suis loin d’avoir peur. Craintive de cette chose qu’il cache, peut-être, mais aucune peur. Un sentiment assez étrange, sachant que j’ai peur de mon ombre en général. Il faut toujours des exceptions à la règle et je suis ravie que ça soit lui.
Damon avait fui Elijah et moi-même par la même occasion et je n’avais visiblement pas besoin de lui trouver d’excuse. L’idée que Damon eut quelques différents avec lui, n’était bizarrement pas une surprise, je commençais à connaitre le caractère de Damon et je pouvais aisément comprendre ce point, mais l’idée qu’il y ait un différend entre eux me dérangeait. Je détournais la tête quand je vis la silhouette de Damon bouger, mais mon regard se posa à nouveau rapidement sur mon interlocuteur après quelques mots de sa part. « Je suis moi-même un Mikaelson ». Mes yeux s’agrandirent sous la surprise. EM… Ainsi, par la même occasion, j’appris que cette soirée était due à son petit frère. Je savais qu’il avait de la famille, qu’il était revenu pour les retrouver, mais de là, à imaginer que cette maison, cette soirée… Avant que je ne puisse poser la question, il me confirma que c’était lui qui m’avait invité. Devrais vraiment dire ce qu’il se passa en moi ? Mon cœur loupa un battement et mes joues devinrent pourpres, mon regard, même, baissa vers le sol car tout simplement, je ne savais pas quoi lui dire. Après quelques secondes où je regardais, interloquée, cette robe, je relevais les yeux vers lui, les joues un peu plus rouge, le cœur battant un peu plus vite. Si j'étais étonnée ? Choquée ? Interloquée ? Je l'étais. J'avais le regard plus que gênée et je ne savais pas comment le remercier. Je ne comprenais pas son geste et pourtant, son attention fit naître un sourire sur mes lèvres.
- Je ne sais pas quoi vous dire… Elle est superbe ! Elijah...Je... Puis-je vous demander pourquoi ?
Je le vis, prêt à parler, finalement, il se ravisa. En temps normal, j’aurais pu me poser des tas de questions, mais la seule qui me venait en tête était simple : Pourquoi moi ? Après une légère morsure sur ma lèvre trahissant mon anxiété, je pris une profonde inspiration.
Lance toi à l'eau, Donna
- Vous allez sûrement me trouver trop cavalière…Et je ne suis qu’une piètre danseuse, mais pour vous remercier…Accepteriez-vous de danser avec moi ?
Mon sourire s’agrandit légèrement pour tenter de le convaincre. J’avais cette sensation étrange, que je tentais de réprimer, mais maintenant que c’était demandé… J’espérais qu’il ne refuserait pas, ça serait le comble de la honte. Je voulais aussi, m'excuser pour la manière dont j'étais partie à notre rencontre. Je n'avais pas pour habitude de faire ce genre de chose inviter quelqu'un à danser, encore moins quelqu'un comme lui, mais, j'étais réellement heureuse de le revoir et ce, même si j'avais l'impression que nous n'étions pas du tout du même monde.
- Vous vivez avec votre frère dans cette merveilleuse bâtisse ?