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 Journal d'Aglaé.

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Nouvel Arrivant
Crédits : Bazzart
Date d'inscription : 04/11/2016
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Race : Sorcière
Métier/Occupations : Journaliste
Statut sentimental : Mariée
Age : 33
Aglaé Rusel
Aglaé Rusel
MessageSujet: Journal d'Aglaé.    Journal d'Aglaé.  EmptyDim 6 Nov - 20:39


Take me to church#VDM
#sorcière+humain
« Cher Journal,  
Je n’avais jamais ressentis le besoin de tenir un journal jusqu’à aujourd’hui.
Voilà le topo, depuis au moins trois ans, je suis en couple avec un garçon charmant, beau comme un dieu et terriblement banal. C’est un humain, ni plus ni moins. Sans pouvoir, pas un sorcier quoi ! Et voilà d’ailleurs le problème…

Hier, Lucas – c’est son prénom, Lucas, au cas où tu ne l’aurais pas saisi-, m’a emmené dans un restaurant chic des Champs Elysées. Nous y avons mangé du foie gras, ris beaucoup trop fort et bu beaucoup. Avant que le dessert n’arrive, les lumières de la salle se sont éteints, nous n’étions éclairés qu’à la lumière des chandelles sur nos tables. Lucas s’est levé de sa chaise, s’est avancé vers moi et m’a tendu un écrin dans lequel se trouvait une magnifique bague en or blanc ornée d’une pierre de saphir. Il m’a chuchoté, d’une voix chancelante par l’émotion « Aglaé Roseray, fille étrange aux faux airs innocents, veux-tu devenir ma femme ? » J’étais bouche bée, si je m’attendais à ça ! Les larmes sont montées à mes joues et je lui ai sauté dans les bras, criant plus que de raison « oui ! oui ! oui ! je le veux ! »

Bref. On s’est donné en spectacle dans le restaurant, les autres ont applaudis et nous nous sommes embrassés comme si c’était devenu vital, comme si nous ne pouvions respirer sans cela. Je crois qu’on aurait pu s’aimer là, sur le planché vernis du restaurant si les lumières ne s’étaient pas rallumées.



Mais aujourd’hui, la réalité nous a brutalement rattrapées. Ce matin, euphorique, je me suis rendue chez mes parents, accompagnée par mon futur mari. Rémi, mon frère ainé était là (heureusement ! C’était son jour de congé), ma sœur aussi était là, Rose-Marie ne m’a jamais apprécié, et moi non plus. Evidemment, mes parents étaient chez eux, ils nous ont accueillis convenablement, mais sans grande joie. Ils n’aimaient pas spécialement Lucas. Et ils ont déchantés quand on leur a annoncé.

Mon père s’est levé de son fauteuil et, fou de rage, à fait éclater les quelques vases ( remplis de roses )  qui se trouvaient dans le salon. Ma mère a tenté de le calmer, mais n’était pas pour autant d’une humeur meilleure. Ma sœur avait éclaté de rire, un rire moqueur, un corbeau aurait pu faire le même bruit. Il n’y a que Rémi qui semblait ravi et ému par la nouvelle, mais il garda ses émotions pour lui, sentant les regards désapprobateurs des autres membres de la famille.

Lucas était très mal à l’aise et moi aussi. Quel fiasco que cette annonce ! Mon père se racla la gorge avant de déclarer d’un ton dénué d’émotion. «  Si tu épouse cet humain, tu ne seras plus jamais ma fille. » Mon cœur s’était tordu à cet instant. Ses mots étaient aussi tranchant que des lames, il me regardait droit dans les yeux sans ciller. Ma mère s’était mise à ma hauteur et avait pris mes mains «  Aglaé… es-tu sûre ? Nous ne faisons pas ça dans la famille. Nous serons la risée de tous. » J’avais violemment ôté mes mains des siennes, voilà qu’elle essayait de me faire culpabiliser. J’ai attrapé le bras de Lucas et leur ai tourné le dos. Rose-Marie s’était donné la peine de venir nous ouvrir la porte. La colère grondait alors en moi. Voilà que c’était cette p*tasse qui me mettait à la porte de chez moi.

J’avais posé mon regard sur Rémi, il regardait le sol, ne savait pas quoi faire. Je ne lui en voulais pas, c’était difficile de s’opposer à nos parents. J’ai simplement remercié ma sœur pour le fait d’avoir tenu la porte et nous sommes partis. Nos humeurs étaient tellement mauvaises qu’à nous 5, nous avions réussi à faire tomber la pluie.

 J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges. △ Rimbaud
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Aglaé Rusel
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MessageSujet: Re: Journal d'Aglaé.    Journal d'Aglaé.  EmptyDim 6 Nov - 21:47


My love#Robe
#Pitié pas de rose
« Cher Journal,  
Voilà quelques semaines déjà que nous avons annoncé la nouvelle à mes parents. Les tensions n’ont fait qu’augmenter, je me fais doucement à l’idée qu’il va falloir que je renonce à ma famille pour vivre auprès de Lucas. En soi, cela ne m’effraie pas trop. J’ai toujours été la rebelle de la famille, toujours été celle qui était rejetée, le vilain petit canard. Mais j’aime tellement Rémi, mon frère ainé, que l’idée même de ne plus jamais le voir ou lui parler me fait monter les larmes aux yeux. Il a toujours été celui qui me donnait un équilibre, il a toujours été là, peu importe ce qui arrivait. Et il m’a encore prouvé qu’il était digne de confiance….

Quelques jours après le fiasco, il a débarqué à l’appartement, à l’improviste, muni de magazine de mariage et de plusieurs pains au chocolat. Il m’a dit qu’il voulait nous aider à tous organiser, il veut que la réception soit digne d’un couple princier. Lucas est sur la même longueur d’onde, ça fait du bien de les voir si bien s’entendre. Rémi m’a fait promettre de ne pas essayer une seule robe sans sa présence. Il est casse pieds, il faut dire qu’avec son travail, il est très occupé, mais étant à son compte, il peut se prendre des jours quand il le souhaite.

J’ai déjà essayé quelques robes, mais aucune ne m’a fait frissonné jusqu’à l’âme, et Rémi non plus. Il ponctuait mes essayages de remarques telles que « je te laisserai pas te marier dans cette tenue, laisse la pour les pauvres » ou « c’est tellement prude qu’on dirait que c’est Rose-Marie dedans. » Dans quelques jours, nous repartirons essayer des robes, cette fois dans une boutique luxueuse. Je lui avais pourtant dit non, mais il tient à m’offrir la plus belle des robes. Que faire contre l’amour incontrôlable d’un grand frère possessif ?

Il parait qu’il s’occupe aussi du costume de Lucas. Je lui fais une confiance aveugle, à eux deux, ils sont certains de pouvoir me plaire. Evidemment, Rémi sera mon témoin. Et comme s’il n’en faisait pas assez, il a aussi décidé d’engager un weeding planner à notre place, et de briefer cette personne à propos de nos exigences. Quand on en avait parlé tous les trois, il m’a lancé un regard en coin avec un « je sais, je sais, tu ne veux pas une seule rose dans la pièce. Ne t’en fais pas. A la place, on aurait des lys. »

Rémi est tellement impliqué qu’on dirait que c’est lui qui se marrie. C’est perturbant. Mes parents n’ont toujours pas donné leur réponse quant à leur supposée présence au mariage. Ils n’ont qu’à pas venir, tant que j’ai Rémi, moi, ça me va. Et puis il y aura la famille de Lucas. De bonnes personnes, poussées que par le désir de faire plaisir aux autres, pas comme les Roseray. Je suis tellement contente de changer de nom de famille ! Plus jamais je veux qu’on m’appelle Mademoiselle Roseray. Bientôt, je serai Madame Rusel, épouse du plus merveilleux des hommes de cette Terre.

Je sais que je ne fais pas d’erreur, je le sens, au plus profond de mon âme. Nous sommes faits l’un pour l’autre. Nous serons heureux, j’en suis persuadée.

Il se fait tard, je ferai mieux de dormir.

Je vais continuer d’écrire, ça me permet de me vider et de ne jamais oublier ces moments magiques. Quoi que, magique n’est pas le mot. Ces moments normaux, diront nous. Bon sang, un peu de normalité dans la vie, ça fait tellement de bien !

Aglaé, ta plume est ravissante. N’hurle pas quand tu verras que j’ai ouvert ton journal.
Je t’aime mon amour, j’ai hâte de faire de toi ma Dame.
L.



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