I'm a little bit curious

Damon&Donna

Je me réveillais tôt et je retournais dans mon lit, encore et encore. J’avais, une fois de plus, très mal dormi et mon moral n’était pas au beau fixe, pourtant, la curiosité me poussait à prendre mon téléphone. Aussitôt, je me mis à appeler Damon, tentant de feindre le bonheur. Il ne devait pas être dupe, étrangement, il était la personne qui me connaissait le mieux en ne m’ayant vu que peu de fois.
- Damon ? C’est moi… Je peux passer te voir ? J’ai envie de bouger…et te voir…
Il me donna son adresse et après m’être douchée, habillée d’un jean, d’une paire de talon compensée et d’un débardeur blanc, maquillée, je pris la route de chez mon ami. Il faisait beau et j’avais décidé de porter des lunettes de soleil, ce qui éviterait d’inquiéter mon ami sur mon état de santé, du moins, sur mon manque de sommeil. Il me fallut une bonne demi-heure, à pied pour arriver chez lui. Anxieuse, je me remémorais mes dernières vues avec lui. Notre rencontre ici, notre baiser, notre rencontre à nouveau chez Elijah, son départ lorsque celui-ci était venu. J’avais eu mal au cœur en comprenant que ces deux-là se détestaient et ça me faisait mal au cœur.
Je frappais à sa porte, après avoir contemplé sa demeure. Après celle des Mikaelson, j’étais en admiration devant celle des Salvatore. Les Salvatore, j’avais une idée derrière la tête en venant ici. Je m’éloignais de la porte pour regarder avec attention la bâtisse devant moi. Je voulais en savoir plus sur la légende des fondateurs. Je voulais en savoir plus, pour connaitre, mais aussi pour, d’une certaine manière, épater Elijah à notre prochaine rencontre, qui devait se faire sous peu. Je devais le revoir… Un sourire souligna mes lèvres avant que la porte ne s’ouvre et que je ne croise le regard de mon très cher ami.
- Hey… Sacré maison ! Je ne m’attendais pas à ça !
Je lui fis face avant de m’approcher, un sourire aux lèvres. Je voulais vraiment qu’il pense que j’allais mieux, même si au fond ça n’était pas ça. J’étais contente de porter mes lunettes sombres qui cachaient mes cernes et mes yeux rouge, dû aux larmes et aux sommeils.
- Je suis contente de te voir ! La dernière fois tu n’avais pas l’air heureux…
Je n’étais pas juste là pour lui soutirer des informations, j’avais besoin d’être avec lui. J’avais besoin de son amitié et de sa force. Damon me faisait beaucoup de bien et j’étais contente de pouvoir le compter dans ma vie.

     

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Je le regarde avec un grand sourire avant de m’approcher et d’embrasser sa joue. Je ne suis pas quelqu’un de tactile, je pense que Damon est pareil, pourtant, avec lui, j’aime assez. La simple raison est que je me sens bien avec lui, protéger et bien. Je ne pense pas que nous allons nous embrasser à nouveau, je pense juste que Damon et moi sommes fait pour devenir de très bons amis. Damon est aussi la seule personne au monde à savoir pour moi, pour ma vie, mon passé et j’aime assez pouvoir me dire que je peux compter sur quelqu’un.
Je le suis ne perdant pas une goutte de ce que je vois chez lui, c’est tellement beau et somptueux et ancien et…parfait. J’en reste un peu bouche bée, je ne m’étais pas imaginer qu’il soit si riche.
- Qu’as-tu à me proposer ?
J’arrive dans la cuisine et mon sourire s’agrandit à mesure qu’il continue de me parler, m’expliquant ainsi que cette maison appartenait à sa famille, lorsque la ville fut fondée. J’allais posée une question, lorsqu’il me devança. Il me confirma donc les dire d’Elijah et je lui souriais un peu plus.
- Elijah m’en a touché un mot, je ne te cache pas que je suis venue te voir aussi pour en savoir plus.
Mon sourire s’agrandit tout en parlant de mon historien préféré. Cette rencontre, cette soirée avait été parfaite et avait attisée ma curiosité.
- 3 Familles ? Elijah m’a parlé de cinq, les Les Fell, les Forbes, les Gilbert, les Lockwood et bien entendu, les Salvatore.
Je lui adresse un énième petit sourire et lui fait les yeux du chat Potté.
- Damon…Tu peux me faire visiter ta maison et me parler de ta famille ? Enfin, si tu peux, si tu veux… J’aimerais en savoir plus sur cette ville. Elijah m’a donné envie d’en savoir plus et je veux en savoir plus sur toi.
Il n’allait sûrement pas aimer que chacune de mes phrases soit ponctué d’un « Elijah », surtout que je ne faisais pas exprès. En dehors de leur monde, je ne voyais que le positif car ces deux hommes, pour moi, ne pouvait pas être autre chose que ce que je pensais qu’ils soient.
- Je ne veux pas que tu penses que je me serve de toi pour des informations, mais j’ai entendu parler d’un tombeau, de gens emprisonné dedans et je t’avoue que je trouve ça fascinant.


     

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Il se prit un verre de bourbon et je fis de même. Je gardais tout de même mes lunettes de soleil à l’intérieur, je ne voulais l’inquiéter d’aucune manière, même si je savais qu’il viendrait à me poser la question qui fâche sur mon port de lunette. Pour l’instant, j’étais trop heureuse de passer un peu de temps en sa compagnie. S’étant trompé sur le nombre de familles fondatrices, je ne compris pas pourquoi il rajouta « hors du coup », vu son âge, il était clair qu’il ne pouvait pas y être…
- A quoi servait-elle ces familles ? Je veux dire, elles ont fondés la ville, mais pas que ? Elijah m’en a touché un mot, sans rentrer dans les détails.
Prêt de lui, je me sentais bien et je regardais, émerveillée, sa maison. C’était fantastique de la visiter, elle avait quelque chose de très oppressant, pourtant, elle était superbe. En même temps, depuis que j’étais ici, je sentais tout m’oppresser, un contre cou de ma fuite Irlandaise. Il m’expliqua le principe de sa maison, du moins, de sa pension et je le regardais presque amusée.
- Il fallait le dire, je serais venu vivre ici pour te tenir compagnie. Enfin, à toi et ton frère. D’ailleurs, il n’est pas là ? Je n’ai pas encore eu le plaisir de le rencontrer.
La visite finie, je fus totalement charmée par cette maison et mon sourire le lui prouvait. Pourtant, mon sourire se réprima quelques peu lorsqu’il m’annonça ne pouvoir rien dire sur sa famille.
- Tu ne sais rien sur la fondation, cet étrange tombeau ? Je sais qu’Elijah m’a dit que ne pas faire attention, mais il parait qu’il y eut des personnages surnaturels ? Tu n’as pas d’archive ou quelque chose qui pourrait me renseigner ?
Je voulais vraiment savoir et même si, j’allais creuser un peu trop. Elijah n’avait pas réellement voulu que je fasse attention à ça et je sentais Damon retissent à m’en parler, pourtant, je voulais réellement savoir l’origine de ma nouvelle ville. J’aurais aimé qu’ils comprennent que j’avais besoin de ça, dans un premier temps pour me familiariser avec la ville, mais aussi pour m’occuper l’esprit. Je le montre du doigt, retournant par la même occasion au premier.
- Tu n’as plus droit de partir. Tu m’as fait une promesse et j’ai besoin que tu la tiennes. J’ai besoin de toi, j’ai besoin que tu restes Damon…
Je lui lance un sourire assez triste avant de reprendre un sourire qui se voulait plus vrai.
- Je peux te poser une question, Damon ? Une question qui n’a pas rapport avec ta famille.
Je n’étais pas là, QUE pour sa famille, mais aussi parce qu’il était important pour moi et qu’il était mon ami. Une amitié, ça va dans les deux sens et j’ai besoin de savoir ce qu’il ce passe entre lui et Elijah.
 

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Il me conseille d’aller à la mairie et je remercie d’un grand sourire. Je pourrais faire des recherches et en savoir plus. J’étais ravie et heureuse ! Lorsqu’il me parla de cartons, je n’avais qu’une envie, c’était de lui dire de me laisser jeter un coup d’œil, mais à quoi bon ? Je risquerais de le brusquer, de ne rien trouver et de le déranger pour rien. Et s’il me trouvait trop intrusive, trop curieuse ? Son m’indiquait le contraire, mais je voyais de l’inquiétude dans son regard, un peu la même émotion que j’avais perçue chez Elijah. A croire que je pouvais être indélicate dans mes paroles. A croire qu’un secret se trouve autour de cette ville… Quoi, mon esprit divague un peu trop ?
Il m’interpella, un peu plus, lorsqu’il me parle de deux filles qui de toutes évidences étaient des descendantes des familles fondatrices. Pourquoi m’en parler de cette manière si elle n’avait pas d’informations ? Je ne montrais rien, mais je gardais les noms pour moi, dans un coin de ma tête pour m’en servir plus tard. Je m’installe près de lui et mon sourire disparait aussitôt lorsqu’il me parle de mes lunettes. Mais avant, je suis interpellais par sa phrase, qui somme toute reste gentille mais sans réelle promesse, pourtant, il m’en a fait une.
- Tu n’as donc pas de raison de rester ?
Je porte ma main à mes lunettes et je sais que si je tourne le visage de l’autre côté, il s’inquiétera d’avantage, alors je le regarde, avec un sourire somme toute assez triste.
- Ne t’inquiète pas. Je dors juste très mal…Et je pleure souvent…
A quoi bon lui mentir ? Il est la seule personne à qui je réussis à parler, je baisse la tête honteuse, je ne veux pas qu’il me prenne pour un genre de boulet, ni pour cette fille trop paumée pour s’occuper d’elle, trop seule, trop triste, trop…moi. Même Damon n’imagine pas le calvaires dans lequel je suis. Tous les jours je regarde derrière moi pour être sûr que mon père n’est pas là, qu’il ne m’a pas retrouvé. Mon cœur s’emballe dû à la peur et je laisse un silence s’établir entre nous s’établir. J’aurais dû venir un autre jour, pourtant, je suis là, alors tant pis.
Je finis par relever mon regard vers lui, hésitant, puis je pose la question qui me taraude. Je sais que je la poserais à Elijah, mais je veux les deux versions pour me faire mon idée.
- C’est à propos d’Elijah. Avant que je ne sache qu’il était un Mikaelson, tu m’as dit que tu veillerais à ce qu’il ne m’arrive rien et quand Elijah est arrivé tu es parti. Que s’est-il passé entre vous ?
J’aurais voulu lui dire que j’appréciais beaucoup Elijah, mais j’avais peur, une fois encore, de le brusquer, alors je préférais taire ce petit point. Sa réaction me faisait déjà assez peur.

 

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Damon se voulait rassurant et il l’était. Je regardais sa chevalière, je ne l’avais jamais remarqué avant, peut-être était-ce la première fois qu’il la portait. Elle était superbe ! Mais mes yeux ne s’y attardaient pas longtemps, parce que la voix de Damon résonna dans ma tête. Pour mes pleures, il pouvait y faire quelque chose, mais je ne me voyais pas lui demander de dormir avec moi, ne serait-ce qu’une nuit, qu’une sieste pour que je puisse enfin dormir sans cauchemar. J’en avais certes besoin, besoin d’une nuit réparatrice sans mes fantômes monstrueux, mais je ne me sentais pas capable de paraitre aussi minable auprès de lui. Pour son épaule, par contre, j’en avais réellement besoin, j’avais besoin de me laisser aller, mon corps me demandait de tout lâcher, mais cette maudite fierté, cette peur m’en empêcher. A notre dernière rencontre, si j’avais pu pleurer, je ne l’avais pas fait assez. Trop fière, je stop mes larmes quand il y a quelqu’un et je n’ai pas le courage de les laisser sortir lorsque je suis seule. Je suis une bombe à retardement qui ne demande qu’à exploser. Il m’avoua rester pour moi et pour une autre demoiselle. Gilbert ? Il m’avait déjà parlé d’elle un instant plus tôt, Elena si je ne m’abuse. Il ne voulait pas en parler et ça n’allait pas être moi qui le pousserais. Il ne me pousse pas, je ne vais pas faire la même chose. Chacun ses secrets et ses peines. Il se rapproche de moi et je me sens encore plus nerveuse. Damon est mon point d’ancrage mais cette fois, je tiens bon, parce que j’ai besoin de savoir ce qui les oppose. Je n’avouerais pas ce que je ressens, mais je suis contrarié de les voir ainsi se détester, surtout quand il m’avoua qu’ils se détestaient au plus haut point. Je le regardais, étonnée et pourtant tellement peinée.
- Pourquoi vous détestez-vous autant ? Et de quoi veux-tu me protéger ? Elijah n’est pas un monstre…
Quoi ? Je ne suis pas touchante dans ma naïveté humaine ? Il prend ensuite ma main, sourire aux lèvres et me pris de le suivre. Je ne me fais pas prié et lorsque j’arrive dans sa chambre, je suis plus qu’étonnée. Cette chambre est un palace, limite aussi grand que mon appartement ! Je ne peux m’empêcher de sourire.
- C’est ça ta chambre ? Tu te rends compte que c’est presque aussi grand que mon appartement ?
Je suis amusée et pourtant, je me sens encore plus petite. Je n’ai pas eu ses moyens dans la vie et tandis que je peine à trouver des contrats pour payer mon loyer, lui dispose d’une bâtisse comme jamais je n’ai rêvé de posséder, car trop terre à terre. Damon me sort ensuite une petite boite où je peux voir un merveilleux bracelet. Je le touche du bout des doigts et trop facilement, les larmes me viennent aux yeux. Je ne saurais décrire ce que j’ai devant les yeux tant je suis heureuse, surtout lorsqu’il m’explique, lorsqu’il me parle de ce présent. Ses paroles sont touchantes, sont sincères et s’en est trop pour moi. Sous cette carapace de gros dur que j’ai vue en face d’Elijah, Damon est un cœur tendre, un peu comme moi. « A jamais ton ami »…, « Toujours là pour toi »…, « Dis toi que, même si je ne suis pas près de toi, je suis avec toi. »… Je le laisse faire alors que doucement il me l’attache au poignet. Je ne refuserais pas ce cadeau, il est une promesse de plus pour moi, une promesse pour ma survie. Sa protection en somme. Je relève mes yeux humides vers lui et comme la dernière fois, je me laisse tomber dans ses bras. Damon sait et Damon trouve les paroles que je n’ai jamais entendues et qui me touchent plus que de raison. Je pose ma tête contre son torse, les yeux fermés pour tenter de garder mes larmes pour moi, mais je n’y arrive pas. C’est aussi une raison de ma venue. J’ai mal, terriblement mal et je me sens terriblement seule. Oubliant Elijah, la soirée, oubliant tout, je me laissais aller à ce qui me faisait extrèmement peur.
- Je sais ce que tu m’as dit, mais je n’y arrive pas… C’est trop dur. J’ai l’impression d’être éteinte, j’ai l’impression de ne pas vivre. J’ai peur dès que je me lève. J’ai peur dès que je sors. J’ai peur au quotidien. Je n’ai pas fermé l’œil depuis quelques jours, je n’arrive pas à dormir, il me hante. J’ai cette impression qu’il peut me retrouver à tout moment et me tuer. Je sais qu’il le fera un jour… Je ne vis pas, je n’y arrive pas, il m’a empêché de vivre toute ma vie. J’ai beau sourire, je sais que je fais semblant. J’ai cette idée de mort au quotidien dans mon esprit et c’est en train de m’achever.
C’était somme toute la première fois que je parlais comme ça. La mort était réellement devenue mon quotidien, ne vivant pas pour vivre, mais vivant pour attendre la mort. L’idée même du suicide ne m’était pas inconnue, loin de là, c’était une idée qui me parcourait l’esprit un peu trop souvent, mais si je lui en parlais, je savais sa réaction. J’avais eu tort dans ma fierté de ne pas l’avoir appelé, mais que pouvais-je faire d’autres ? Je ne voulais pas le déranger, mais vu mon état, j’avais l’impression qu’il était trop tard.


 

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Il voulait me protéger, il avait promis de le faire, mais je n’arrivais pas à le croire. Ca n’est pas que je n’ai pas confiance en lui, au contraire, mais comment peut-il me défendre d’un homme qui a un tel pouvoir et un tel ascendant sur moi ? Il me terrifie, il m’a toujours terrifié et j’étais incapable de faire quelque chose devant lui. Je ne voulais pas impliquer Damon d’avantage, mais j’avais tellement peur que ça me rongeais la nuit, le jour, que ça me détruisait de l’intérieur et que je ne trouvais pas de solution. Je n’avais pas agir de cette manière, j’avais peur qu’il me voit comme quelqu’un de faible, même si au final, je l’étais… Son contact sur mes cheveux me colle un peu plus à lui, mes larmes continuent et son contact me fait frémir. Ce genre de contact, je n’en ai pas eu l’habitude, j’ai peur de mal faire, même si ici, c’est pour mon bien. Il reprend la discussion et ses paroles me font lever vers lui une tête étonnée. Vient-il vraiment de me demander de vivre avec lui ? Vient-il vraiment de m’offrir sa protection en entier ? Je ne sais pas quoi répondre, même si j’en suis heureuse, je n’arrive pas à accepter, du moins, pas pour le moment. Mon visage entre ses mains, je peine à arrêter mes larmes, pourtant, son regard et si fort et si rassurant que mes larmes cessent. Damon est le pilier de ma vie, je le sais. Depuis notre première rencontre, il y a 5 ans, Damon a été gravé dans ma tête, parce que ce soir-là, il m’avait donné de l’attention, m’avait écouté, rassuré et même s’il été parti, j’avais été heureuse de le rencontrer, encore plus maintenant. Pourtant, je me sentais redevable… Son baiser sur mon front me fait fermer les yeux, sa voix me berce. Ses promesses, j’ai envie d’y croire, je dirais même que j’ai besoin d’y croire. J’ai besoin de me dire que j’ai l’espoir de m’en sortir et de vivre, même si c’est peu, dans une espèce de bonheur. Je veux vivre, je veux profiter sans avoir à me retourner, savoir me reposer sur quelqu’un parce qu’au final, on a toujours besoin de quelqu’un et lui, il me donnait cette aide sur un plateau. Il continue, sans que je dise un mot, je ne voulais pas le couper et de toute façon, je ne savais pas quoi lui dire. Il me dit donc de prendre mon temps, sachant que j’en aurais besoin, ayant une nature à réfléchir beaucoup. Plus qu’un ami ? Il en revient à parler d’amour, ce que je lui avais refusé quelques jours plus tôt. Il y avait eu ce point que je ne me voyais pas lui dire. « Ecoutes, quand je t’ai embrassé, j’ai vu le visage d’Elijah, tu sais, celui que tu détestes profondément ». Combien y avait-il de chance qu’il le prenne bien ? Alors, même si je ne comprenais pas ce qu’il m’arrive, encore moins après cette soirée étonnante, je ne voulais pas lui dire, je ne voulais pas lui demander de l’aide sur cette chose qui me perturbait.
- On s’est promis de rester là l’un pour l’autre, pas vrai ?
Je lui adresse un sourire avant que celui-ci ne disparaisse.
- Je te promets d’y réfléchir, mais avant tout, réponds à ma question, je t’en prie… Pourquoi vous détestez vous autant ? J’aimerais savoir ce qui occasionne entre vous une telle haine. Je ne comprends pas pourquoi… Il est gentil…
Je savais que mon insistance ne lui plairait pas, mais je voulais savoir pourquoi. Je voulais vraiment comprendre, ça me donnerait peut-être d’autres informations sur Elijah, comme sur Damon d’ailleurs…

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Est-ce que j’étais prête à savoir l’une des vérités sur leur histoire ? L’une des vérité avant de questionner Elijah sur le même sujet. Je voulais savoir et je voulais tenter d’anihiler cette histoire. Je voulais qu’il s’entende.
Ces deux familles ne s’aimaient donc pas ? Cette guerre devait remonter à longtemps pour qu’il en arrive à parler de leurs familles. Je me rapprochais de lui, sans pour autant m’asseoir à côté, je voulais qu’il continue, qu’il m’apprenne la vérité sur leur haine mutuelle. Je devais admettre que Damon était d’un naturel sincère et qu’il ne mâchait pas ses mots. Envie d’arracher la tête ? A cette idée, je grimaçais un peu avant de fermer les yeux.
- On…On ne se fréquente pas…
Qu’entendait-il par fréquenter ? La même chose que moi ? Une relation allant plus loin que l’amitié où c’était juste notre proximité qu’il ne supportait pas ? Damon continua par me dire qu’il n’était pas aussi gentil que je le pensais et pour cette raison je n’arrivais pas à le croire. Utiliserait-il une vraie bassesse pour tenter de m’éloigner d’Elijah ? Savait-il des choses que je ne pouvais pas savoir ? Pas compatible ? Et si Elijah et moi, Damon et moi étions compatible, alors pourquoi pas eux ? Il me surprend et me fait sursauter lorsqu’il m’indique, me promet de lui faire payer si jamais il me faisait du mal. Pensait-il vraiment qu’il me ferait du mal ? Je n’arrive pas à le croire, je ne peux pas le croire. Elijah semble tellement doux, mystérieux, certes, mais gentil et à l’écoute, pourquoi penserais-je qu’il pourrait un jour me faire du mal ? J’ai besoin de croire à ce qu’il se passe. J’ai besoin de ne pas croire en ça, j’ai besoin de me dire que c’est possible d’avoir de bonnes amitiés, des choses durables. Lorsque son regard se pose sur moi à la fin de sa phrase, mon cœur s’emballe. Oserais-je ? Oserais-je lui dire mes craintes ? Je m’approche finalement de lui, m’asseyant à ses côtés, prenant sa main dans la mienne. Mon regard se fait lointain et ce contact me permet de ne pas perdre pieds.
- Je suis curieuse… Elijah est très gentil avec moi… Nous avons eu l’occasion de discuter et c’était formidable… Je suis assez triste que vous ne vous entendiez pas, parce que je vous apprécie et…
Je le regarde, les larmes dans les yeux, je pouvais être honnête avec lui, c’était sans doute la seule personne avec qui je le pouvais d’ailleurs.
- Damon, je n’ai jamais eu de vrais amis… Il n’y avait que Smith. Avant lui, je n’avais personne et je pensais qu’en le quittant, qu’en venant ici je referais ma vie, mais pas de cette manière. Je t’ai retrouvé ici et j’en suis heureuse, mais Elijah est…Il est mon ami, tu es l’est aussi, j’ai besoin que les liens que j’ai ici m’apporte la stabilité dont j’ai besoin pour m’en sortir…
Je finis par poser ma tête sur son épaule. Il n’y a pas ici aucun geste déplacé, Damon est le grand frère que je n’ai jamais eu, mais la vie me l’a apporté et même s’il peut paraitre un peu brusque, il est reste mon ami.
- Tu sais, je suis sûr qu’il ne me fera pas de mal… Il est gentil avec moi… Fais lui confiance… Ou fais-moi confiance. Je ne t’empêcherais pas de veiller sur moi, je pense qu’au final, ça me rassure aussi, mais ça ira…
Je serre sa main dans la mienne, fermant les yeux, une larme coulant lentement sur ma joue alors que mon cœur se débattait dans ma poitrine.
- Merci pour ce bracelet, merci pour tout Damon.

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J’aurais vraiment voulu parler de certaines choses avec Damon, mais après ce baiser, le fait qu’il soit un homme où qu’il déteste l’homme de qui j’ai besoin de parler, me bloque et m’empêche donc de continuer. Pourtant, c’est lui qui m’interpelle. Mes yeux s’agrandissent et je le regarde, étonnée, avec une lueur dans les yeux. Si j’avais espoir que ses paroles soient vraies ? Au fond de mon être, peut-être que je voulais, mais je ne pouvais pas penser à cette idée, ça n’était pas possible. Je tournais ma tête vers lui, mon cœur battant à la fois beaucoup plus vite, plus intensément, mais loupant par moment des battements. « Il te tourne autour » ? « Te protéger, t’aimer » ? Je secoue la tête, tentant de chasser cette image de ma tête. Elijah et moi ? Réunit pour former un « nous » ? Impossible !
- Damon, ne dis pas de bêtises… Elijah est… Il est… Non, ça ne peut pas se passer…
J’avais rendez-vous, dans quelques jours, avec Elijah, chez lui et à cette idée mon cœur s’emballa à nouveau. Et s’il se passait quelque chose ? Non, impossible, il ne me voyait pas comme ça, pas moi. Il méritait beaucoup mieux. Dommage qu’ils ne s’entendent pas ? C’était très triste pour moi. J’aurais voulu les avoir tous les deux auprès de moi, j’en avais besoin… Besoin de sentir leurs deux hommes que j’appréciais autour de moi pour ne pas perdre pieds. Damon est un pilier non négligeable et Elijah a ce quelque chose qui me pousse à le revoir, encore et encore.
- Si tu penses qu’il veut me protéger, tu n’as pas de soucis à te faire, n’est-ce pas ? Je me sens en sécurité avec lui, autant qu’avec toi…
Je le regarde se lever et je me dirige vers lui, sourire aux lèvres. Il faut que j’oublie ce qu’il m’a dit, ce qu’il a sous-entendu, ce qu’il me fait penser maintenant. Il faut que j’enlève Elijah de ma tête, je n’étais pas venu pour parler de lui, encore moins pour entendre ça et me donner un espoir illusoire.
- Oui, je veux bien… Tu as quelque chose de fort ? Je te demanderais bien quelque chose d’Irlandais, mais j’ai l’impression que vous n’avez pas de bon gout, ici, en Amérique…
Je lui adresse un sourire tendre avant de le suivre, retournant dans le salon. Une fois dans le salon, je vais m’assoir sur le canapé, un sourire toujours aux lèvres.
- Damon…Tu as l’air tracassé. La dernière fois chez Elijah et la première fois… Qu’est-ce que tu ne me dis pas ?
Je me voulais compatissante, je me voulais gentille, je me voulais amicale. Je voulais qu’il comprenne que si moi je pouvais compter sur lui, lui aussi pouvais compter sur moi.
- Et toi, dans ta vie ? Tes amours, ta famille ? Ce qu’il se passe ?
J’avais envie de le connaitre mieux, car après tout, j’en savais très peu sur lui. Je voulais qu’il se confie et dieu merci aujourd’hui, je n’avais que lui de prévu.

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J’étais encore toute chamboulée de ce qu’il avait dit sur Elijah et moi… Rebekah qui me disait que j’avais un faible pour son frère, lui qui me dit que c’est Elijah qui, sans doute, peut-être, ressentirait quelque chose à mon égard. Mon cœur s’emballe et je rougis. Ce baiser avec Damon, je n’avais pas été plus loin avec lui et l’une des raisons c’était le visage d’Elijah qui été apparu dans mes pensées alors que je venais de le rencontrer. Je devais oublier tout ça, je n’avais pas le choix. Il serait, dans le meilleur des cas, un ami. Ça ne pourrait pas aller plus loin, je ne pouvais pas me lier avec quelqu’un et mettre cette personne en danger à cause de mon père.
En bas, il m’annonça avec ramenez un petit quelque chose de chez moi, d’Irlande. Il me donne ce verre et je peux facilement reconnaitre ce breuvage typiquement de chez moi, ce whisky parfumé et fort, un de ces rites de passages lorsque l’on est chez nous et que l’on veut boire. Un sourire illumine mon visage lorsque je tiens ce verre et je ferme les yeux quelques secondes pour me souvenir. J’ai mal à cette idée et je préfère reporter mon attention sur Damon, sur mon ami, sur mon…frère ? Il me dit que je ne dois pas m’en faire, qu’il semble toujours tracassé. Normal ? Non, pas pour moi, je m’inquiète, je veux le savoir en forme, pas avec quelque chose qui le dérange, en plus de ma relation naissante avec celui qu’il déteste.
C’est alors qu’il commença à me parler de lui et de cette fille. L’ex de son frère envers qui il a de profond sentiments. « J’ai caché ma peine en allant séduire d’autres femmes dans le but de les mettre dans mon lit… » Je le regarde, interloquée et baisse les yeux, mon cœur loupant un battement. Si cette première soirée, notre deuxième rencontre, la première ici, j’avais pensé à Elijah, lui il avait voulu m’avoir dans son lit pour en oublier une autre… J’avais dit qu’il y avait quelqu’un d’autre, il m’avait dit que non, il m’avait menti. Je pouvais pardonner ce point, être amoureux quand ça n’est pas réciproque ça peut faire mal, mais se jouer de moi de la sorte… Je suis triste et je ne le cache pas, je n’ai pas envie de cacher qu’il vient de me blesser. Ainsi je n’aurais été qu’une passade ? Une fille parmi tant d’autres ? Juste un jouet ? Je regarde mon verre et joue avec, tentant de comprendre les tenant et aboutissant, mais il n’y avait rien à comprendre ici… J’étais désabusée. Je pris une grande gorgée de mon verre, ce liquide me brulant la gorge et je détournais le regard de lui, je ne voulais pas le voir.
Il reprend son discours, je l’écoute d’une oreille distraite, pourtant, je n’en perds pas une miette. Elle a été enlevée ?! Et il me dit ça d’une manière normale ? Chez nous, en Irlande, quand quelqu’un est enlevé, on le dit d’une manière différente, somme toute est-ce dû aux coutumes américaines…
Ma voix passe mes lèvres sans que je n’eus vraiment eu l’envie de le dire.
- C’est un peu étrange, j’en conviens, mais en as-tu parlé avec Elijah ? Il semble avoir beaucoup d’argent et généralement, quand on est fortunés, on arrive à avoir des informations là où les autres bloquent. Je pourrais lui en parler…Si tu veux…
Je lui en voulais de m’avoir fait comprendre que cette nuit, au lac, je n’avais été qu’une passade, une erreur de parcours, pour me concentrer sur cette demoiselle. Elle avait besoin d’aide et si les deux hommes se détestaient, peut-être pourrais-je faire le tampon entre les deux ?
Je le regarde du coin de l’œil, il semble perturbé. Je bois une autre gorgé avant de poser ma main sur la sienne. Je lui en veux, oui, mais n’est-ce pas compréhensible de chercher le réconfort de femmes, de l’amour par analogie quand celle que l’on aime ne veut pas de nous. Je me rapproche légèrement, jusqu’à coller notre deux corps côte à côte. Ça n’ira pas plus loin, mais je veux lui montrer, par ce geste que je suis son amie, que je resterais à ses côtés. Je sais qu’un jour, quand leur rivalité explosera, je devrais faire un choix, mais loin de cette idée, je veux profiter de ces deux hommes vers qui mon cœur va. Mon ami et… Elijah, cet être indéfinissable. Je ne choisirais aucunement entre les deux.
Il reprend son discours et ça me déchire littéralement le cœur. Les larmes emplissent mes yeux et je resserre ma main sur la sienne. Elena…Elena Gilbert ? Celle-là même qu’il m’a déconseillé de parler pour les légendes de cette ville ? Il pense que son départ et la cause de son enlèvement… Je ne peux plus lui en vouloir, il a besoin d’une amie, pas de quelqu’un qui le juge. Je ne peux pas le juger, il m’est fidèle alors je lui serais fidèle. N’est-ce pas ça l’amitié ? Je prends son verre et pose les deux sur la table proche avant de le prendre, avec douceur et tendresse, contre moi. Je n’aime pas le contact physique, certes, mais quand un ami a besoin d’aide… Une main dans son dos, une main dans ses cheveux que je caresse avec tendresse.
- Ca va aller Damon… Je ne sais pas vraiment ce que je peux faire…mais je t’aiderais à retrouver Elena. Si elle est la seule à pouvoir te rendre heureux alors je t’aiderais. Je te le promets… Ça n’est pas de ta faute, crois-moi… Je suis là, Damon… Je t’aiderais, on se l’est promis… Je serais là…
C’est aussi ma façon de lui dire que malgré ce qu’il pense sur Elijah, Damon est mon ami et je resterais dans sa vie.

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Damon&Donna

Je n’arrive pas à me souvenir la dernière fois que je me suis sentie aussi bien en Irlande. Oui, il y avait eu Smith, mais, avec lui, j’étais sur mes gardes, de peur de dire, de faire quelque chose où que mon père me retrouve, mais avec Damon, ou plus récemment avec Elijah, c’était différent. Il y avait ce petit quelque chose qui m’enveloppait de sérénité et m’indiquait que rien ne pourrait jamais me toucher. Même si c’est utopique, je veux garder cette idée, cette envie en moi, j’en ai besoin. Ce qui me fait plaisir, que je n’avais pas ressenti depuis quelques temps, c’était le bien que je pouvais procurer. Damon semblait se laisser aller, me racontant sa vie, je n’étais plus la seule à parler. Dans mes bras, il semblait mieux aussi. Comment lui dire que ce qu’il m’envoie maintenant me fait beaucoup de bien ? Je ne suis pas juste un boulet qui a peur de son ombre, pas avec lui. Je le regarde, sans bruit, il vide son verre, nous en resserre un autre et son regard se pose sur moi. Je penche la tête légèrement sur le côté, un sourire des plus vrais, des plus tendres, des plus sincères sur les lèvres. J’aurais aimé savoir ce à quoi il pensait, mais je ne voulais pas le brusquer. J’avais aussi un jardin secret, je pouvais comprendre qu’il en est un.
Il reprend la parole et me parler d’Elijah. A ce qu’il me dit, je comprends que je ne dois plus parler de lui, c’est la dernière fois que je prononce son prénom. Je ne veux pas le rendre en colère ou mal à l’aise. Pourtant, ses mots sont lourds de sens. Je ne pense pas que Damon se rend compte que ses paroles viennent directement dans mon cœur et je baisse le regard et le visage sur le verre que je prends dans mes mains. A ce stade, ça n’est plus de la haine. Intérieurement, je sais que je ne répondrais pas mais que, malgré tout, j’essaierais d’en parler à Elijah. Et s’il pouvait aider ? Je sais bien que c’est impossible, utopiste, inutile, mais j’ai dans l’espoir que ça ne soit pas vain. Je bois une grande gorgée de mon verre avant de relever mon regard vers lui quand il parle de moi. Un sourire sur les lèvres tandis que je me relève pour marcher lentement vers lui. Je ne suis toujours pas tactile, mais avec lui, c’est différent. Ma main se lève lentement vers sa joue. Si je me sens en sécurité avec lui, je veux qu’il ressente la même chose avec moi.
- Damon… Il ne m’arrivera rien…Tu veilles sur moi, n’est-ce pas ?
Un clin d’œil avant d’enlever lentement ma main de sa joue. Je ne veux pas en faire trop et…Et s’il y a à nouveau un dérapage ? S’entend un baiser, bien évidemment. Non, l’embrasser ne m’avait pas dégouté, loin de là et dans d’autres circonstances, je ne l’aurais sans doute pas repoussé…A le voir comme ça, devant moi, non, je ne l’aurais pas repoussé, vraiment pas.
- Je suis sûre qu’elle va bien…Et je sais, j’ai la conviction qu’elle reviendra bientôt. J’aimerais juste que tu ne te mettes pas en danger…Je sais que tu ne vas pas m’écouter, mais j’avais besoin de le dire…
Non, je ne le connais pas autant que j’aimerais mais je commence à saisir le personnage. Il est assez susceptible, oui, mais aussi imprévisible.
- Je pense que je devrais y aller…
Non, je n’ai pas forcément envie de quitter cette maison et mon ami, mais il a une vie, non ? Et s’il n’a pas quelque chose à faire d’autre, je ne veux pas être un poids…

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Damon&Donna

Il me protégerai. Je le sentais, je le savais et c’était une force qui, même si c’était nouveau, me faisait du bien. Il était sur la défensive avec Elijah et je dois dire, que moi aussi. Je ne pouvais pas parler à Elijah de Damon, pas d’après ce que j’avais compris et visiblement, je ne pouvais pas parler d’Elijah à Damon. J’aurais pourtant des choses à lui dire, des choses à comprendre… Mais je devais visiblement demander conseil à quelqu’un d’autre. Enfin, si un jour j’arrivais à parler de cette petite chose, au fond de moi.
Il embrassa ma joue, ce qui me fit sourire, voir même frissonner. Il y avait dans ses gestes une tendresse qui me faisait du bien. Quelque chose qui allait me toucher en plein cœur, une tendresse, un geste fort et moi, je ne voulais pas fuir. Je ne pouvais pas le fuir, je lui avais une promesse.
Que je pense à lui comme ça ? Il n’a pas l’habitude que l’on se soucie de lui comme ça ? C’était assez étonnant, même si je ne le connaissais que peu, que j’avais l’impression qu’il cherchait à me protéger de quelque chose, qu’il me cachait certains points, je ne pouvais pas voir en lui quelqu’un que l’on pouvait laisser de côté, surtout avec sa gueule d’ange. C’était moi qui avait de la chance de l’avoir en tant qu’ami, dans ma vie. Son visage s’approcha, un coup d’œil rapide sur ses lèvres avant de fermer les yeux pendant ce léger contact, cet énième contact.
- Je le ferais…
Je lui souriais, avec un regard qui voulait te tout dire. J’appréciais son aide et je le ferais, parce que visiblement, il en avait besoin aussi. Besoin de protéger quelqu’un où de, comme il venait de me l’avouer, se sentir aimer ? Peut-être pas aimer d’amour, mais l’amour est un peu partout, non ?
- Merci Damon, de m’avoir écouté, d’être là et pour ce fabuleux bracelet.
Je lui fis un léger signe de main avant de reprendre la route de chez moi.